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Entropion

L’entropion correspond à un retournement du bord libre de la paupière vers l’intérieur, entraînant un contact entre l’œil et les cils.

Les causes peuvent être diverses :

Entropion spasmodique (par exemple suite à une intervention chirurgicale)

Entropion involutif : apparaissant suite aux modifications des tissus (laxité progressive) liées à l’âge.

Entropion cicatriciel : suite à des brûlures, ou à certaines maladies (trachome,…)

Entropion congénital : présent à la naissance

Le traitement de l’entropion est chirurgical et consiste en un repositionnement correct des tissus palpébraux.

Ptérygion

http://www.zioneye.com/eye-surgery/reconstructive-and-cosmetic-eyelid-surgery/pterygium/

Le ptérygion est une tumeur bénigne d’origine conjonctivale envahissant la cornée.
Il est le plus souvent situé au niveau du « blanc » de l’œil dans l’angle interne des paupières (le canthus), du côté du nez.
Cette tumeur conjonctivo-élastique adopte le plus souvent la forme d’un triangle comparé à une « aile » (étymologie grecque du terme pterys).

Favorisé par l’exposition aux UV et la sécheresse oculaire.

Le traitement chirurgical du ptérygion comporte plusieurs objectifs :

Garder la fonction visuelle menacée par l’envahissement progressif de la surface cornéenne, restaurer l’esthétique de l’œil,  éviter les récidives, restaurer la fonction visuelle en cas d’envahissement de l’aire pupillaire.

Spontanément, après une exérèse simple la récidive survient en effet dans une proportion importante des cas, variable selon l’évolution de la lésion et le caractère primaire ou secondaire de l’intervention. 

Il faut bien poser le moment de l’indication opératoire car plus on opère, plus le risque de récidive augmente.

Cela pose des problèmes thérapeutiques, du fait de l’épuisement du capital conjonctival disponible pour l’autogreffe.
Il est donc capital de mettre en œuvre la meilleure stratégie préventive possible dès la première intervention de ptérygion.

Pour éviter les récidives fréquentes, certaines méthodes sont basées sur la destruction des cellules fibroblastiques conjonctivales application de mitomycine C ou d’autre agent antimétabolite (thiothépa), radiothérapie par irradiation bêta au Strontium 90.

La majorité des méthodes actuellement employées font une place à la reconstruction de la zone d’exérèse :

>par une autogreffe de conjonctive, excellente méthode et simple,

>par une autogreffe cornéenne,

>par un allogreffe cornéenne lamellaire.

Ptosis

Le ptosis correspond à un affaissement de la paupière supérieure. Unilatéral ou bilatéral selon qu’il affecte un œil ou les deux, c’est un déficit du muscle « releveur » de la paupière supérieure. 

Plusieurs phénomènes peuvent être à l’origine du ptosis : 

Dans le cas du vieillissement, le muscle de la paupière s’amincit et peut s’affaisser avec l’âge; 

Une atteinte neuromusculaire, le ptosis peut être alors le premier signe d’une maladie musculaire; un traumatisme, un choc à l’arcade sourcilière par exemple;  une prédisposition congénitale.

Le principal traitement repose sur une intervention chirurgicale simple. Elle consiste à « raccrocher » la paupière supérieure au muscle. L’Assurance-maladie ne prendra pas en charge cette intervention si le but est uniquement esthétique.

Blépharochalasis

Traitement : Blépharoplastie

Très fine et délicate, la blépharoplastie (correction des paupières inférieures et/ou supérieures) donne de grandes satisfactions en rajeunissant le contour des yeux. 

Le plus souvent sous anesthésie locale avec ou sans sédation, mais parfois à la demande, sous anesthésie générale. L’opération dure environ une heure et vous pouvez repartir après une à deux heures de repos ou une nuit sur place.

Les excès de peau et les poches de graisse sont retirés par une incision dans le pli naturel, au creux de la paupière supérieure. Les poches de graisse de la paupière inférieure peuvent être retirées par une incision sous le bord ciliaire s’il y a excès de peau. Sinon cela peut également se faire sans cicatrice par voie endo conjonctivale. Bandage facultatif pendant quelques heures pour éviter hématomes et ecchymoses.

Vous pouvez garder des traces de l’intervention pendant 8 à 10 jours mais une activité reste possible avec des lunettes aux verres fumés.
C’est une opération délicate et minutieuse mais légère et qui n’a rien avoir avec le globe oculaire et la vision.

Les complications sont exceptionnelles.

Il peut arriver un ectropion (retournement de la paupière inférieure), si la technique n’est pas correctement effectuée.
Le contour des yeux sera rajeuni mais quelques années plus tard, il y aura peut-être la possibilité d’une nouvelle opération. 

Kératocône

La vision est trouble de loin comme de près. La cornée est amincie et déformée causant un astigmatisme irrégulier et une myopie. L’image se forme sur deux plans différents.

Le kératocône est catalogué en quatre stades, son évolution peut conduire jusqu’à une greffe de la cornée.

L’objectif du traitement du kératocône est de régulariser l’astigmatisme et de corriger une partie de la myopie. Il permet également, lorsque le kératocône est avancé, de retarder la greffe de cornée, voir de supprimer cette chirurgie.

Les 2 techniques de référence à ce jour sont les anneaux intra cornéens et le Cross Linking (CXL).

Indications :

Au stade 1, lorsque la cornée est claire avec une myopie et un astigmatisme bien corrigés par une paire de lunettes ou de lentilles (le plus souvent souples ou rigides), le kératocône peut être traiter avec la technique du Cross Linking.

Au stade 2 et 3, lorsque la cornée est encore claire mais l’astigmatisme trop important pour être corrigé par une paire de lunettes (seules les lentilles rigides permettent à ces stades de conserver une vision efficace), on peut traiter le kératocône par la pose d’anneaux intra cornéens.

Au stade 4, lorsque la vision n’est plus corrigeable par lentilles rigides, la cornée présente des opacités obstruant la qualité de vision. Il est nécessaire de réaliser une greffe de cornée.

Traumatisme oculaire

Les traumatismes du globe oculaire sont multiples.

On distingue 3 grandes classes de traumatisme:

>les contusions du globe (exemple bouchon de champagne)

>les traumatismes perforants (branche de bois, clou, flèche)

>les corps étrangers superficiels, bénins, et les corps étrangers intra-oculaires, qui mettent en jeu le pronostic visuel.

Les atteintes peuvent être simultanément à différent endroit de l’œil : paupière, cornée, conjonctive, iris, capsule, cristallin, vitré, rétine. Nous ne détaillerons par toutes les atteintes possibles qui sont aussi diverses que la nature du traumatisme est différent.

Dans tous les cas, il est indispensable de consulter le plus rapidement possible un service d’Urgence Ophtalmologique.

Tumeurs oculaires

Les tumeurs oculaires plus graves sont les lymphomes, mélanomes et les rétinoblastomes.

Le plus souvent les patients ne présentent aucun symptômes et la tumeur est découverte fortuitement lors d’un examen ophtalmologique de routine.  Lorsque les symptômes surviennent, le symptôme le plus commun du cancer de l’œil est une perte indolore de la vision.

Les options de traitement comprennent:

La chimiothérapie, la cryothérapie (thérapie de congélation), l’énucléation (ablation de l’œil), laser, l’observation des cancers à croissance lente, la radiothérapie, la chirurgie et la thermothérapie (thérapie par la chaleur)

Les complications possibles sont : récidive du cancer ou de la propagation, des difficultés émotionnelles et sociales, des effets secondaires du traitement, une perte de vision définitive.

DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge)

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie affectant les yeux et qui peut, en l’absence de traitement, amener à la perte rapide de la vue. 

La cause est une dégénérescence des cellules de la partie centrale de la rétine appelée macula. Elle peut ainsi amener à une perte de la vision centrale, tout en laissant la vision périphérique habituellement intacte.

On distingue deux formes, la forme « sèche » et la forme « humide », elles entraînent les mêmes conséquences sur la vision, mais l’évolution se fait à des vitesses différentes. Pour stopper et améliorer l’acuité visuel, il existe des traitements par injection intra vitréenne.

Dans les pays industrialisés, la DMLA est la principale cause de perte de la vision chez les plus de 60 ans . La prévalence de la DMLA augmente avec l’âge : elle touche une personne sur 3 après 75 ans. Sans traitement, la moitié de ces personnes peuvent perdre la vue et pour certaines d’entre elles, en seulement une année ! 

Il est possible avec certaines adaptations d’aider votre vue à être protégée de la DMLA, comme : arrêter de fumer, faire contrôler régulièrement votre vue, manger équilibré ou encore protéger vos yeux des rayons du soleil et des lumières éblouissantes. 

Glaucome

Le glaucome est une maladie oculaire fréquente et touche plus de 2% de la population au-delà de 45 ans.

En France, on estime qu’il y a environ 1 million de personnes touchées. Une telle fréquence justifie que la mesure de la pression oculaire soit faite de manière régulière, pendant un examen ophtalmologique.

Il est conseillé de voir son médecin spécialiste tous les deux ans environ (à partir de 45 ans) pour la réalisation de ces mesures.

Dans les pays développés, le glaucome est la première cause de cécité absolue. Les autres causes fréquentes de baisse de vue sont la dégénérescence maculaire liée à l’âge et la cataracte. Ces deux maladies n’ont pas de lien avec le glaucome mais peuvent exister chez des patients glaucomateux.

Deux grandes formes de glaucome existent.

Il s’agit du glaucome à angle ouvert, le plus fréquent et du glaucome par fermeture de l’angle.

Le glaucome est dû à une montée de la pression oculaire entraînant une atteinte du nerf optique (qui envoie les informations visuelles au cerveau) et du champ visuel (espace de vision).

Le glaucome à angle ouvert est lié à la fermeture progressive du filtre d’évacuation, le trabéculum. Ce phénomène est progressif car le patient ne ressent pas l’augmentation lente de la pression oculaire.

Glaucome à angle ouvert (examen en OCT)

Source : Société Française du Glaucome – 2011

Le glaucome par fermeture de l’angle est aussi appelé glaucome aigu, est très brutal. Il est lié à l’accolement en quelques instants de l’iris au filtre d’évacuation. Il est joint à d’importantes douleurs et à une baisse de la vue. C’est une grande urgence ophtalmologique.

Glaucome par fermeture de l’angle (examen en OCT)

Source : Société Française du Glaucome – 2011

Par ailleurs, il existe aussi des glaucomes très rares survenant dès la naissance et appelés glaucomes congénitaux. D’emblée, leur traitement est chirurgical.

Enfin, un glaucome peut arriver à la suite d’une autre maladie de l’œil comme une inflammation ou un traumatisme.

Les traitements

MYOPIE – HYPERMÉTROPIE – ASTIGMATISMEFORTE MYOPIE – FORTE HYPERMÉTROPIE
Traitement non chirurgical
  • Lunettes
  • Lentilles de contact
    • Souples
    • Perméables aux gaz
    • Souples toriques
Chirurgie réfractive
  • Implants intraoculaires du phaque Artisan
  • Artiflex Visian ICL
Chirurgie réfractive
  • Laser Excimer:
    • PKR
    • Lasek
    • Lasik
Guidée par aberrométrie du front d’onde
Bioptics
  • Laser + implants intraoculaires du phaque (non opéré de cataracte)
 Presbytie
 Traitement non-chirurgical
  • Lentilles de contact multifocales
 Chirurgie de la presbytie
  • Prelex (presbyopic lense exchange)

  Implants multifocaux