Le site internet de votre ophtalmologue dans le Brabant Wallon 

Grand'Place 32

1370 Jodoigne

010 56 00 02

Appelez-nous pour tout renseignement

info@ophtalmo-bw.be

Envoyez-nous un E-mail nous vous répondrons rapidement

Instagram

Suivez-nous sur Instagram

Cataracte

Cataracte

La cataracte correspond à l’opacification du cristallin (lentille normalement translucide de forte puissance située à l’intérieur de l’œil). Chaque année, 570 000 personnes sont opérées en France. La chirurgie est le seul moyen d’améliorer une vision modifiée par la cataracte. 

Il n’existe pas d’autres possibilités à l’opération de la cataracte.

Parce que ni les collyres , ni le laser ne peuvent guérir une cataracte constituée. Dans des cas très évolués, la cataracte peut rendre aveugle. 

Dans le monde, elle est la première cause de cécité en raison de l’impossibilité du traitement à grande échelle dans les pays du tiers monde. Des dizaines de millions de personnes sont en attente d’être opérés mais malheureusement par manque de moyens humains et financiers une grande partie d’entre eux ne verront plus à cause de leurs cataractes. Pour cause de nombreux voyages humanitaires sont organisés notamment en Afrique.

L’intervention est définie lorsque l’opacification du cristallin est suffisamment importante, la vision se détériore lentement, souvent en vision de loin avec parfois paradoxalement une amélioration transitoire de la vision de près sans lunettes. 


L’importance de la gêne n’est pas la même pour tout le monde. La décision d’intervention résulte donc d’un accord commun entre le médecin ophtalmologiste et le patient. Sans opération, la cataracte deviendra plus dense et la vue plus mauvaise et cela peut à terme affecter l’examen du fond d’œil. L’intervention à long terme a un taux actuel de succès qui dépasse les 99,5 %. 

L’opération :

L’intervention se déroule le plus souvent sous anesthésie locale par instillation de gouttes anesthésiantes puissantes.

Une fois l’œil anesthésié,  une micro incision (environ 2,2 mm) est réalisée en extrême périphérie de la cornée. Ensuite, à l’aide d’une sonde à ultrasons, le noyau du cristallin est déstructuré sans endommager la capsule le séparant de la partie postérieure de l’œil (c’est la « phako-émulsification »). Le noyau du cristallin est ensuite retiré pour être remplacé par un implant souple. Celui-ci est inséré plié, puis déplié là où se trouvait le cristallin. Il existe plusieurs types d’implants.

Actuellement, le laser femtoseconde est utilisé dans l’intervention de la cataracte.

Il permet une incision précise, une découpe du rhéxis, anneau circulaire au niveau de la capsule antérieure et la découpe du noyau. Il en ressort une grande précision et l’utilisation de moins d’ultrasons. Son intérêt reste encore discuté.

Dans environ 1 cas sur 3, il y a apparition d’une cataracte secondaire correspondant à une opacification de la capsule postérieure (laissée volontairement lors de l’intervention afin de bien maintenir en place l’implant). Si le patient est gêné par une baisse d’acuité visuel ou une sensation de voile, cette cataracte secondaire est traitée par laser.

Le traitement est réalisé en consultation après instillation de gouttes pour une dilatation de la pupille. Il est simple, sûr, rapide (moins de 10 secondes en général) et indolore.

Kératocône

La vision est trouble de loin comme de près. La cornée est amincie et déformée causant un astigmatisme irrégulier et une myopie. L’image se forme sur deux plans différents.

Le kératocône est catalogué en quatre stades, son évolution peut conduire jusqu’à une greffe de la cornée.

L’objectif du traitement du kératocône est de régulariser l’astigmatisme et de corriger une partie de la myopie. Il permet également, lorsque le kératocône est avancé, de retarder la greffe de cornée, voir de supprimer cette chirurgie.

Les 2 techniques de référence à ce jour sont les anneaux intra cornéens et le Cross Linking (CXL).

Indications :

Au stade 1, lorsque la cornée est claire avec une myopie et un astigmatisme bien corrigés par une paire de lunettes ou de lentilles (le plus souvent souples ou rigides), le kératocône peut être traiter avec la technique du Cross Linking.

Au stade 2 et 3, lorsque la cornée est encore claire mais l’astigmatisme trop important pour être corrigé par une paire de lunettes (seules les lentilles rigides permettent à ces stades de conserver une vision efficace), on peut traiter le kératocône par la pose d’anneaux intra cornéens.

Au stade 4, lorsque la vision n’est plus corrigeable par lentilles rigides, la cornée présente des opacités obstruant la qualité de vision. Il est nécessaire de réaliser une greffe de cornée.

Traumatisme oculaire

Les traumatismes du globe oculaire sont multiples.

On distingue 3 grandes classes de traumatisme:

>les contusions du globe (exemple bouchon de champagne)

>les traumatismes perforants (branche de bois, clou, flèche)

>les corps étrangers superficiels, bénins, et les corps étrangers intra-oculaires, qui mettent en jeu le pronostic visuel.

Les atteintes peuvent être simultanément à différent endroit de l’œil : paupière, cornée, conjonctive, iris, capsule, cristallin, vitré, rétine. Nous ne détaillerons par toutes les atteintes possibles qui sont aussi diverses que la nature du traumatisme est différent.

Dans tous les cas, il est indispensable de consulter le plus rapidement possible un service d’Urgence Ophtalmologique.

Tumeurs oculaires

Les tumeurs oculaires plus graves sont les lymphomes, mélanomes et les rétinoblastomes.

Le plus souvent les patients ne présentent aucun symptômes et la tumeur est découverte fortuitement lors d’un examen ophtalmologique de routine.  Lorsque les symptômes surviennent, le symptôme le plus commun du cancer de l’œil est une perte indolore de la vision.

Les options de traitement comprennent:

La chimiothérapie, la cryothérapie (thérapie de congélation), l’énucléation (ablation de l’œil), laser, l’observation des cancers à croissance lente, la radiothérapie, la chirurgie et la thermothérapie (thérapie par la chaleur)

Les complications possibles sont : récidive du cancer ou de la propagation, des difficultés émotionnelles et sociales, des effets secondaires du traitement, une perte de vision définitive.

DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge)

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie affectant les yeux et qui peut, en l’absence de traitement, amener à la perte rapide de la vue. 

La cause est une dégénérescence des cellules de la partie centrale de la rétine appelée macula. Elle peut ainsi amener à une perte de la vision centrale, tout en laissant la vision périphérique habituellement intacte.

On distingue deux formes, la forme « sèche » et la forme « humide », elles entraînent les mêmes conséquences sur la vision, mais l’évolution se fait à des vitesses différentes. Pour stopper et améliorer l’acuité visuel, il existe des traitements par injection intra vitréenne.

Dans les pays industrialisés, la DMLA est la principale cause de perte de la vision chez les plus de 60 ans . La prévalence de la DMLA augmente avec l’âge : elle touche une personne sur 3 après 75 ans. Sans traitement, la moitié de ces personnes peuvent perdre la vue et pour certaines d’entre elles, en seulement une année ! 

Il est possible avec certaines adaptations d’aider votre vue à être protégée de la DMLA, comme : arrêter de fumer, faire contrôler régulièrement votre vue, manger équilibré ou encore protéger vos yeux des rayons du soleil et des lumières éblouissantes. 

Glaucome

Le glaucome est une maladie oculaire fréquente et touche plus de 2% de la population au-delà de 45 ans.

En France, on estime qu’il y a environ 1 million de personnes touchées. Une telle fréquence justifie que la mesure de la pression oculaire soit faite de manière régulière, pendant un examen ophtalmologique.

Il est conseillé de voir son médecin spécialiste tous les deux ans environ (à partir de 45 ans) pour la réalisation de ces mesures.

Dans les pays développés, le glaucome est la première cause de cécité absolue. Les autres causes fréquentes de baisse de vue sont la dégénérescence maculaire liée à l’âge et la cataracte. Ces deux maladies n’ont pas de lien avec le glaucome mais peuvent exister chez des patients glaucomateux.

Deux grandes formes de glaucome existent.

Il s’agit du glaucome à angle ouvert, le plus fréquent et du glaucome par fermeture de l’angle.

Le glaucome est dû à une montée de la pression oculaire entraînant une atteinte du nerf optique (qui envoie les informations visuelles au cerveau) et du champ visuel (espace de vision).

Le glaucome à angle ouvert est lié à la fermeture progressive du filtre d’évacuation, le trabéculum. Ce phénomène est progressif car le patient ne ressent pas l’augmentation lente de la pression oculaire.

Glaucome à angle ouvert (examen en OCT)

Source : Société Française du Glaucome – 2011

Le glaucome par fermeture de l’angle est aussi appelé glaucome aigu, est très brutal. Il est lié à l’accolement en quelques instants de l’iris au filtre d’évacuation. Il est joint à d’importantes douleurs et à une baisse de la vue. C’est une grande urgence ophtalmologique.

Glaucome par fermeture de l’angle (examen en OCT)

Source : Société Française du Glaucome – 2011

Par ailleurs, il existe aussi des glaucomes très rares survenant dès la naissance et appelés glaucomes congénitaux. D’emblée, leur traitement est chirurgical.

Enfin, un glaucome peut arriver à la suite d’une autre maladie de l’œil comme une inflammation ou un traumatisme.