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Chalazion

La conséquence d’n chalazion est une inflammation qui est provoquée par l’obstruction du conduit d’évacuation d’une glande de Meibomius, à l’intérieur de la paupière supérieure et/ou de la paupière inférieure.

Cela se manifeste alors par une petite boule sur la paupière dont la taille peut évoluer et augmenter au cours des jours, devenant également parfois rouge, douloureuse avec une sensation de chaleur.

Typiquement, un chalazion disparaît au bout de quelques semaines et, dans ce cas, il n’y a pas de conséquence médicale. Un chalazion n’est pas contagieux.

Orgelet et chalazion

Même si un orgelet est aussi une boule dans la paupière causée par l’obstruction d’une glande sébacée, un chalazion n’est pas un orgelet. Un orgelet représente une infection aiguë de la glande. Un chalazion n’est pas une infection mais est une inflammation de la zone. L’inflammation est un processus dans lequel le corps réagit à une condition et produit un gonflement, une rougeur, une douleur ou de la chaleur. Un orgelet est généralement plus douloureux qu’un chalazion et peut paraître infecté.

Un chalazion est provoqué par l’huile de la glande de Meibomius qui devient trop épaisse pour s’écouler hors de la glande. L’huile s’accumule alors dans la glande et forme une boule dans la paupière. La paroi de la glande peut se briser, ce qui libère l’huile dans le tissu de la paupière, provoquant alors une inflammation des tissus et même parfois des cicatrices.

Traitement médical

Le traitement d’un chalazion peut comprendre les éléments suivants :

L’application de compresses chaudes pendant cinq à dix minutes, quatre fois par jour, afin de réduire l’œdème et de favoriser le drainage de la glande.

Une prescription médicale pour des gouttes ou des pommades antibiotiques si une infection bactérienne est suspectée.

Rarement, l’injection d’un médicament stéroïde dans la zone de la boule (le chalazion) pour aider à diminuer l’inflammation.

Si un chalazion crée des symptômes importants ou dure pendant plusieurs semaines, il peut être nécessaire de l’enlever chirurgicalement. Si l’apparence du chalazion dérange le patient, l’ablation chirurgicale peut aussi être faite. 

En cas de chalazions multiples ou de chalazions récurrents, la possibilité pour le patient d’être atteint d’une anomalie généralisée dans les glandes sébacées doit être considérée. Tel est le cas de l’acné rosacée: cette situation peut être traitée sur du long terme par voie orale pour pouvoir modifier la consistance des huiles produites par les glandes.

Dacryocystite

Une dacryocystite est une inflammation, généralement d’origine infectieuse, d’un sac lacrymal. La dacryocystite se manifeste par un larmoiement continu typique, comme celui que l’on peut connaître lors d’un rhume. Elle survient essentiellement aux âges extrêmes de la vie: chez les nouveau-nés et les personnes âgées de plus de 70 ans. La dacryocystite est liée, chez les personnes âgées, à un rétrécissement des canaux lacrymaux. La baisse d’abondance des larmes entraîne un risque accru d’infection.

Dans les phases débutantes de l’infection, le traitement consistera en une antibiothérapie joint à une application locale d’un collyre antiseptique. 

Lorsque l’infection est plus évoluée, un abcès du sac lacrymal peut survenir, on observe alors l’apparition d’une tuméfaction rouge et douloureuse à la commissure des paupière, la maladie justifie dans ce cas une brève hospitalisation. 

Après de nombreuses récidives et selon la gêne du patient, une dacryo-cysto-rhinostomie peut être effectuée.

La dacryo-cysto-rhinostomie par voie externe est le traitement des obstacles situés sur le trajet du canal lacrymo-nasal. L’intervention est également réalisée par voie endonasale avec des résultats et des complications similaires, hormis l’absence de cicatrice avec cette technique.

Elle consiste à court-circuiter l’obstacle en réalisant une stomie entre le sac lacrymal et la paroi externe de la fosse nasale.

Une anastomose se fera entre le sac lacrymal et la muqueuse des fosses nasales. C’est une intervention préférable à la dacryocystectomie en cas de dacryocystite, parce qu’elle n’entraînera pas un larmoiement permanent pour le patient. L’intervention a un taux de réussite d’environ 90% et fait disparaître tous les symptômes. Elle est cependant plus difficile et plus longue qu’une dacryocystectomie et requiert un matériel et un savoir faire spécifique.

L’intervention consiste à extraire un morceau de la paroi osseuse entre le sac lacrymal et le méat moyen du nez, puis de suturer la muqueuse du sac à la muqueuse nasale du méat moyen.

Xanthelasma

Le xanthélasma est une pathologie fréquente entraînant une gène esthétique qui ne diminue pas avec les années. Il s’agit d’un xanthome plan palpébral (infiltrat de cellules histiocytaires ou macrophagiques chargées de lipides – cholestérol estérifié) donnant une nappe jaunâtre qui s’étend et fonce progressivement avec les années au niveau de la paupière supérieure ou inférieure.

Le meilleur traitement est chirurgical par un ophtalmologue ou si les lésions sont de petites tailles, elles peuvent être supprimé avec un laser par un dermatologue.

Cependant les récidives sont fréquentes, environ 50%, ce qui nécessite des retraitements.

Le problème majeur est le risque d’ectropion par rétraction de la peau après plusieurs traitements.

Ectropion

L’ectropion correspond à un retournement du bord libre de la paupière vers l’extérieur (“éversion” de la paupière), entraînant une perte de contact entre œil et la paupière.

Les causes peuvent être diverses :

Ectropion involutif : apparaissant suite aux modifications des tissus (laxité progressive) liées à l’âge.

Ectropion paralytique : secondaire à une paralysie faciale, lié à certaines myopathies,…

Entropion cicatriciel : suite à des brûlures, ou à certaines maladies (trachome,…)

Le traitement de l’ectropion est chirurgical et consiste en un repositionnement correct des tissus palpébraux.

Entropion

L’entropion correspond à un retournement du bord libre de la paupière vers l’intérieur, entraînant un contact entre l’œil et les cils.

Les causes peuvent être diverses :

Entropion spasmodique (par exemple suite à une intervention chirurgicale)

Entropion involutif : apparaissant suite aux modifications des tissus (laxité progressive) liées à l’âge.

Entropion cicatriciel : suite à des brûlures, ou à certaines maladies (trachome,…)

Entropion congénital : présent à la naissance

Le traitement de l’entropion est chirurgical et consiste en un repositionnement correct des tissus palpébraux.

Ptérygion

http://www.zioneye.com/eye-surgery/reconstructive-and-cosmetic-eyelid-surgery/pterygium/

Le ptérygion est une tumeur bénigne d’origine conjonctivale envahissant la cornée.
Il est le plus souvent situé au niveau du « blanc » de l’œil dans l’angle interne des paupières (le canthus), du côté du nez.
Cette tumeur conjonctivo-élastique adopte le plus souvent la forme d’un triangle comparé à une « aile » (étymologie grecque du terme pterys).

Favorisé par l’exposition aux UV et la sécheresse oculaire.

Le traitement chirurgical du ptérygion comporte plusieurs objectifs :

Garder la fonction visuelle menacée par l’envahissement progressif de la surface cornéenne, restaurer l’esthétique de l’œil,  éviter les récidives, restaurer la fonction visuelle en cas d’envahissement de l’aire pupillaire.

Spontanément, après une exérèse simple la récidive survient en effet dans une proportion importante des cas, variable selon l’évolution de la lésion et le caractère primaire ou secondaire de l’intervention. 

Il faut bien poser le moment de l’indication opératoire car plus on opère, plus le risque de récidive augmente.

Cela pose des problèmes thérapeutiques, du fait de l’épuisement du capital conjonctival disponible pour l’autogreffe.
Il est donc capital de mettre en œuvre la meilleure stratégie préventive possible dès la première intervention de ptérygion.

Pour éviter les récidives fréquentes, certaines méthodes sont basées sur la destruction des cellules fibroblastiques conjonctivales application de mitomycine C ou d’autre agent antimétabolite (thiothépa), radiothérapie par irradiation bêta au Strontium 90.

La majorité des méthodes actuellement employées font une place à la reconstruction de la zone d’exérèse :

>par une autogreffe de conjonctive, excellente méthode et simple,

>par une autogreffe cornéenne,

>par un allogreffe cornéenne lamellaire.

Ptosis

Le ptosis correspond à un affaissement de la paupière supérieure. Unilatéral ou bilatéral selon qu’il affecte un œil ou les deux, c’est un déficit du muscle « releveur » de la paupière supérieure. 

Plusieurs phénomènes peuvent être à l’origine du ptosis : 

Dans le cas du vieillissement, le muscle de la paupière s’amincit et peut s’affaisser avec l’âge; 

Une atteinte neuromusculaire, le ptosis peut être alors le premier signe d’une maladie musculaire; un traumatisme, un choc à l’arcade sourcilière par exemple;  une prédisposition congénitale.

Le principal traitement repose sur une intervention chirurgicale simple. Elle consiste à « raccrocher » la paupière supérieure au muscle. L’Assurance-maladie ne prendra pas en charge cette intervention si le but est uniquement esthétique.

Blépharochalasis

Traitement : Blépharoplastie

Très fine et délicate, la blépharoplastie (correction des paupières inférieures et/ou supérieures) donne de grandes satisfactions en rajeunissant le contour des yeux. 

Le plus souvent sous anesthésie locale avec ou sans sédation, mais parfois à la demande, sous anesthésie générale. L’opération dure environ une heure et vous pouvez repartir après une à deux heures de repos ou une nuit sur place.

Les excès de peau et les poches de graisse sont retirés par une incision dans le pli naturel, au creux de la paupière supérieure. Les poches de graisse de la paupière inférieure peuvent être retirées par une incision sous le bord ciliaire s’il y a excès de peau. Sinon cela peut également se faire sans cicatrice par voie endo conjonctivale. Bandage facultatif pendant quelques heures pour éviter hématomes et ecchymoses.

Vous pouvez garder des traces de l’intervention pendant 8 à 10 jours mais une activité reste possible avec des lunettes aux verres fumés.
C’est une opération délicate et minutieuse mais légère et qui n’a rien avoir avec le globe oculaire et la vision.

Les complications sont exceptionnelles.

Il peut arriver un ectropion (retournement de la paupière inférieure), si la technique n’est pas correctement effectuée.
Le contour des yeux sera rajeuni mais quelques années plus tard, il y aura peut-être la possibilité d’une nouvelle opération.